Bolivie
Dans la région de La Asunta, Malongo prend part à un projet visant à développer les plantations de café en remplacement des cultures excédentaires de coca, offrant ainsi une alternative aux communautés locales.
Le café de La Asunta
La petite municipalité de La Asunta est située au coeur dans la région des Yungas de La Paz, réputée pour offrir des café de haute qualité. La coopérative locale regroupe plusieurs centaines de paysans produisant du café arabica, Catuaï, Castillo, Caturra, Typica, Mundo Novo. C’est entre 1 000 et 1 900m que les caféiers grandissent au milieu des grands arbres d’ombrage, permettant ainsi de diversifier les cultures et donc les sources de revenus. Cultivés dans un système agroforestier, les arbustes donnent ainsi leurs premières fleurs aux alentours de novembre et décembre, avant un récolte étalée entre mai et août.
Un délicieux café acidulé, marqué par des notes d’agrumes, des notes printanières et une belle longueur en bouche.
Un délicieux café acidulé, marqué par des notes d’agrumes, des notes printanières et une belle longueur en bouche.
Un engagement aux côtés de l'ONUDC
Malongo, l’ONUDC et les autorités boliviennes ont mis en place une stratégie pour que ce projet soit une réussite. Elle se focalise sur l’accompagnement et la formation au niveau des méthodes de production, la mise en œuvre des infrastructures et l’obtention des certifications bio et commerce équitable. L’implication des parties prenantes permet ainsi aux producteurs d’utiliser les équipements nécessaires pour réaliser la transformation du café post récolte. Une étape cruciale et indispensable dans la production d’un grand cru. Point central du programme: la conversion des producteurs traditionnels de coca vers la culture du café, alternative durable et économique pour les communautés de La Asunta.
Le projet et la caféiculture participent à la sécurité alimentaire des familles.
Le projet et la caféiculture participent à la sécurité alimentaire des familles.
Malongo s’implique aux côtés de l’ONUDC pour proposer une agriculture viable pour les petits producteurs, implique. A l’image de notre engagement au Myanmar ou dans le nord Laos pour substituer la culture du pavot. Ces projets portent des enjeux forts : pacification, écologie, économie … En offrant une autre solution à ces paysans, les programmes menés en partenariat avec l’ONUDC tendent à limiter les cultures destinées à la drogue engendrant insécurité, trafics et dégradation de l’environnement.
Les équipes accompagnent la coopérative à travers des formations sur la dégustation ou le contrôle de la qualité.
Café et coca en Bolivie
Très répandue dans la région des Yungas de La Paz, la culture de la coca est un source de revenus importante. Véritable patrimoine culturel et agricole en Bolivie, les feuilles de coca sont le plus souvent mastiquées ou dégustées en tisane. Cependant, la coca entre dans la composition de la cocaïne. De ce fait, le nombre d’hectares dédiés à la coca est strictement limité par la loi, dans le but de ne cultiver que la quantité nécessaire à l’usage traditionnel. Les parcelles excédentaires sont alors détruites par les autorités, impactant la situation économique des communautés. Dans ce contexte, le café apparait comme une solution et une alternative idéale pour les familles paysannes.
